L’alopécie androgénétique reste la plus fréquente des alopécies du cuir chevelu, aboutissant à une perte des cheveux définitive avec calvitie, chez la femme comme chez l’homme. Découvrez les causes de cette perte de cheveux, et comment la traiter efficacement avec un expert des cheveux à Bruxelles ?
Alopécie androgénique ou androgénétique : définition
L’alopécie désigne toute perte définitive du poil, et par extension du cheveu : cette perte du cheveu aboutit à la calvitie, avec des zones dégarnies sur le crâne.
L’alopécie androgénétique désigne une forme particulière d’alopécie, où la chute du cheveu résulte d’une prédisposition génétique à une hormone mâle dérivée des androgènes, accélérant le cycle pilaire. Ce métabolite de la testostérone aboutit à une accélération du cycle pilaire, avec chute des cheveux et épuisement progressif de ce dernier qui finit par mourir. Un cheveu mort ne peut plus repousser : cette alopécie androgénétique s’avère donc définitive, expliquant la recherche permanente pour un nouveau traitement de l’alopécie androgénétique.
Alopécie androgénétique : les mécanismes de la chute de cheveux
Sur le plan biologique, un cheveu n’est rien d’autre qu’une variété de poil, dont la croissance s’effectue par cycle pilaire (durée de 2 à 3 ans), en 3 phases : une phase de croissance anagène, une phase d’involution catagène (chute du cheveu sur environ un mois) et une phase de repos télogène. C’est pourquoi la chute de cheveux est normale, jusqu’à 50 à 100 par jour.
Chaque cheveu est programmé pour vivre un nombre donné de cycles pilaires (environ 25) : une fois ce capital pilaire atteint, le bulbe meurt, avec impossibilité de se régénérer et de repousser.
Dans l’alopécie androgénétique, le bulbe folliculaire est particulièrement sensible à un métabolite de la testostérone, la 5-DHT ou 5 di-hydro-testostérone.
Cette sensibilité peut être due à un nombre de récepteurs accrus sur la racine du cheveu, ou à une activité enzymatique de la 5-alpha réductase plus importante chez certains sujets. Cette hyperactivité aboutit à une accélération du cycle pilaire, d’où un épuisement plus rapide du cheveu qui atteint son capital pilaire et meurt.
La testostérone, qui donne la 5-DHT, est une hormone stéroïde masculine, rencontrée en grande quantité chez l’homme : c’est pourquoi l’alopécie androgénétique est si fréquente dans le sexe masculin, avec près de 50 % des hommes plus ou moins atteints après 50 ans.
Beaucoup développeront une calvitie masculine plus ou moins étendue.
Mais les androgènes se rencontrent aussi avec ou sans hyperandrogénie chez la femme, notamment lors de la grossesse de la ménopause : c’est pourquoi l’alopécie androgénétique affecte aussi les femmes, environ 25 % après la ménopause.
C’est une cause fréquente de calvitie chez la femme.
Alopécie androgénétique : comment la reconnaître ?
Toute chute de cheveux ne signe pas forcément une alopécie androgénétique.Il faut en reconnaître les symptômes, pour choisir le traitement le plus efficace possible pour la perte de cheveux.
Les symptômes d’une alopécie androgénétique chez la femme ou chez l’homme
Dans un premier temps, l’accélération du cycle pilaire se caractérise par trois signes principaux :
- L’accélération de la phase de croissance fait que le cheveu produit est de mauvaise qualité, souvent plus fin, plus cassant et moins dense : la chevelure perd en densité et en volume ;
- L’accélération de la phase catagène fait que la chute des cheveux est plus marquée, plus de 100 par jour durant plusieurs semaines : cette perte de cheveux constitue souvent un signe d’inquiétude pour le patient, nécessitant une prise en charge rapide par un expert du cheveu à Bruxelles ;
- L’allongement de la phase de repos télogène donne des zones d’alopécie, sans cheveu. Chez l’homme, l’alopécie androgénétique débute souvent par les lobes frontaux, alors que la femme est plus affectée sur la ligne médiane.
Le diagnostic d’une alopécie androgénique chez la femme ou chez l’homme
Tout expert de la greffe de cheveux et du cuir chevelu sait que le défi diagnostic est de différencier une chute de cheveux normale ou anormale, et une perte de cheveux temporaire ou définitive. Outre les signes cliniques et les commémoratifs familiaux, le spécialiste en cheveux peut s’appuyer sur différents examens complémentaires :
- La trichoscopie est un examen vidéodermoscopique des cheveux, pour apprécier leur état de développement, leur phase de cycle et leur pourcentage respectif ; des logiciels d’intelligence artificielle peuvent aider à suspecter une alopécie androgénétique à partir d’un trichogramme ;
- Le TrichoTest est un test génétique simple, effectué simplement par prélèvement d’ADN buccal avec un écouvillon. Le profil génétique permet ainsi de confirmer ou pas l’existence d’une alopécie androgénétique.
- La biopsie cutanée, sous anesthésie locale, est réservée aux cas les plus complexes.
The Clinic - Traitement de la perte de cheveux à Bruxelles
Alopécie androgénétique : comment choisir le meilleur traitement à Bruxelles ?
Toute suspicion d’alopécie androgénétique doit conduire à un diagnostic précoce par un spécialiste des cheveux, pour décider du type de prise en charge.
Le patient doit être conscient qu’une alopécie androgénique est par nature évolutive, conduisant à une calvitie irréversible avec perte de cheveux définitive.
Traitements médicaux d’une alopécie androgénique
Le traitement médical d’une alopécie androgénétique ne peut s’envisager qu’aux premiers stades, certains médicaments devant donner lieu à un arbitrage entre le chirurgien et son patient. Il existe en effet de nombreux traitements efficaces pour booster le cycle pilaire, comme les injections PRP, les exosomes ou les injections de bio-peptides. Sur une alopécie androgénétique, ces nouveaux traitements stimulants vont donner une amélioration à court terme, avec le risque d’accélérer le processus à long-terme. Si besoin, un traitement étiologique d’une hyperandrogénie chez la femme peut s’avérer utile. Il est parfois plus intéressant de choisir d’autres traitements médicamenteux comme :
Traitements chirurgicaux d’une alopécie androgénétique
Lorsque le capital pilaire est épuisé avec mort de la racine folliculaire, aucun traitement médical ne permet la repousse de cheveux. Le chirurgien peut alors proposer la greffe d’implants :
C’est à chaque fois une solution sur mesure, qui dépend de l’importance de l’alopécie androgénétique chez la femme ou chez l’homme, de son stade et des attentes du patient : en discuter avec un spécialiste du cheveu chez The Clinc Bruxelles est alors le gage de bénéficier d’un conseil personnalisé, présentant l’éventail des possibilités, avec un double regard technique et artistique.
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